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Clarissa Rivière
20 décembre 2020

Le prix de la nouvelle érotique : une nuit en enfer

 

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   Réveil difficile ce matin en raison du Prix de la nouvelle érotique !
  
Il s’agissait d’écrire une nouvelle en une nuit, après avoir pris connaissance du thème, du mot de la fin, révélés à minuit.
   — J’avais déjà participé à l’une des éditions du prix, avant de lui préférer la Nuit Dèmonia se déroulant toujours le même soir… Je me souviens encore de la difficulté d’écrire la nuit, du sommeil et du froid qui me gagnaient peu à peu…

   Retour d’expérience de la nuit dernière, avant de me jeter sur les témoignages des autres participants !

 ***

   C’est décidé, je retente l’expérience cette année ! Pas de Nuit Dèmonia ce soir, ni rien d’ailleurs… chacun est calfeutré chez soi, avec pour seules fenêtres sur le monde l’ordinateur et ses échanges virtuels, ou la télé !
   Je commence la soirée par deux épisodes de Vikings avalés d’une traite pour me mettre en train et me donner de l’ardeur au combat ! L’effet escompté n’est pas au rendez-vous, je paye la soirée crêpes et sa bolée de cidre, j’aurais mieux fait de rester à l’eau, car une fois la télé éteinte et mon beau viking aux yeux bleus disparu, la fatigue me tombe dessus, je n’aspire qu’à rejoindre Morphée et ses bras douillets.
   La curiosité me tenaille, je décide d’attendre encore quelques minutes, juste pour voir le thème, et ensuite, au lit ! Tant pis, ce sera sans moi cette année…

   Je découvre le thème « Soigner le mal par le mâle », et le mot final à placer, « enfer », à l’heure dite. Moment de stupeur, c’est la page blanche direct et le vide intersidéral, avant que mon imagination ne s’emballe. Des dizaines d’histoires naissent et meurent dans mes pensées, des fantasmes prennent vie, s’affolent, partent dans tous les sens comme des rêves… Une histoire s’accroche en particulier, me titille, elle prend forme, et me tente de sa voix suave « viens m’écrire ! ». Je me mets au clavier sans y penser, dans un état second, et j’écris en pilote automatique, sous la dictée de mes idées farfelues, excitée et étourdie de fatigue.

   C’est incomplet, mauvais, laborieux, trop court… mais au moins, le mot de la fin y est bien, et, de mon point de vue en tout cas, j’ai tenté de respecter le thème.
   Comme l’exercice est difficile pour moi ! Je n’écris jamais d’une traite d’habitude (sauf pour des écrits éphémères sur FB, ou mon blog), j’ai besoin de me relire à plusieurs jours d’intervalles, pour avoir ce fameux « regard extérieur » ; impossible cette fois. Il faut se relire à l’arrache, et envoyer dans la foulée… j’ai failli renoncer, un peu honteuse de ma copie, avant de me dire, c’est pour m'amuser !
   Un petit tour sur FB pour lire les questionnements et états d'âme de mes compagnons de galère, sourire des traits d'humour de l'organisateur, afin d'attendre le fameux accusé de réception. Il ne tarde pas, et je ferme aussitôt les yeux, avec une pensée pour mes camarades d’infortune en train de plancher encore, et le sentiment du devoir non accompli, mais le cœur joyeux quand même ! C’était fun !


   - Photo : goûter nocturne de Noël préparé pour me donner du cœur à l'ouvrage

 

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Commentaires
M
C'est certainement une expérience stressante et enrichissante...<br /> <br /> Je suis impatient de lire que que vous avez pu produire avec de telles contraintes...
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B
Même s'il fallait commencer par le mal et terminer par l'enfer, ma nuit a été bien agréable ! Plus chaleureuse que l'année dernière. C'était super-chouette... J'ai envoyé mon texte à pratiquement 7h... Tu nous partageras ton récit ? Bisous.
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Clarissa Rivière
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