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Clarissa Rivière
29 février 2020

Brèves de février

 

2020-04-05 14

   Dans mon cahier qui sert pour tout, à la fois bullet journal, prise de notes, débuts d’histoires, liste de « to do », liste de courses… j’écris aussi quelques mots écrits à la volée, je les recopie ici pour le fun, mi journal intime pas si intime, mi billets d’humeurs... des idées pour de futurs textes…
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   Sortie en famille pendant les vacances : l’homme aimerait mieux lire l’actu en sirotant un whisky, elle préfèrerait pianoter sur son clavier ou traîner sur Facebook, la petite voudrait rester jouer dans sa chambre avec ses Playmobils… Mais ils réussissent à s’extirper de la chaleur du doux cocon familial, pour être jetés dans le froid, endurer 1h de virages en voiture, et visiter des ruines de 10 cm de haut. Finalement, l’homme croise des collègues et passe un excellent moment, la petite se passionne pour les tas de cailloux, et elle trouve des idées d’histoires antiques, érotiques, forcément.
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   Être toujours partagée, tiraillée, écartelée… Par exemple, se lamenter de la fin des vacances, et se réjouir de retrouver son ordinateur et toutes les activités parisiennes. Les soirées surtout !
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   Prendre dans une boîte un tas de bijoux gothiques emmêlés, et soudain, apercevoir une araignée par terre. Hurler, avant de réaliser, penaude, qu’il s’agit d’un accessoire de collier d’Halloween qui s’est détaché.
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   Rentrer à l’aube d’une soirée, et entendre le chant de dizaines d’oiseaux qui pépient à perdre haleine et me percent encore plus les oreilles que les 5h d’electro que je viens de vivre. Se dire, tiens, ça y est, cette fois, c’est le printemps ! ça va être dur de s’endormir avec tout ce tapage… (finalement, non)
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   Entendu sur France info une brève à propos du présentéisme contemplatif : on est bien présent sur le lieu de travail (ou autre), mais perdu dans ses pensées… C’est joli, ça, «présentéisme contemplatif », je connais bien ! Mais ce n’est pas nouveau à mon avis, juste une autre façon de dire, de façon politiquement correcte, « elle est dans la lune ».
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   De retour de vacances, dresser la liste de toutes les personnes à qui on a promis un café, un déjeuner, ou un verre, dans un agenda déjà plein à craquer. Ça va être compliqué. Soupirer et faire de la « présence contemplative » devant son agenda.
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   Savourer les compliments d’un ami homosexuel, se dire que c’est sans doute sincère, et être toute émue !
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   La petite raconte un cauchemar épouvantable : dans son rêve, elle était réveillée par un troll qui la poursuivait dans toute la maison, elle se terrait dans un placard, terrorisée...
- Moi : pourquoi tu n’as pas crié pour appeler les parents ?
- Elle : je voulais pas les réveiller !
Fière ! Bien élevée, mais peut-être un peu trop sur ce coup-là !
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- Moi à ma fille : pas trop d’écrans !
- Elle, me mimant en train de pianoter comme une folle sur mon portable : "et pendant ce temps-là, maman…"
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   En soirée, croiser tout le temps les mêmes, et d’autres beaucoup plus rarement. Tomber sur l’un d’entre eux samedi dernier.
- Lui : tu te souviens de moi ?
Très bien… Burning night 2016 ! Il se souvient de tout lui aussi, alors que tant de soirées sont englouties dans le capharnaüm des souvenirs.
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   Quand on me fait des hugs en soirée, penser avec inquiétude aux boucles de ceinture qui s’enfoncent dans ma robe wetlook. J’en ai une toute éraflée à cause de ça ! Et m’en vouloir de cette pensée parasite égoïste qui ternit ce moment de pur love
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   Je montre une photo dans ma galerie de téléphone, et mon interlocuteur est tenté de regarder les autres. Noooonnn !! Arrachage de mon portable des mains du curieux.
Je montre un passage sur mon carnet, une liste par exemple, et la personne commence à faire mine de le feuilleter. Nooonnn !!
- J’ai droit à une vie privée, please ?
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   Cette sensation d’être toujours en dehors des clous, à côté de la plaque, dans un vide juridique professionnel et familial qui me laisse perplexe devant le moindre formulaire administratif.
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   Dimanche, il est midi, je suis fin prête pour accueillir nos sages invités vanille, malgré mon retour de soirée aux petites lueurs de l’aube.
- Lui : tu as une paillette, là, et ici aussi…
Quelques souvenirs de la soirée s’accrochent encore. Je les retire du bout de l’ongle, je ne peux rien en revanche les cernes et ma mine défaite, hélas.

   C’est la fin de la soirée, un ami voisin me propose de me ramener en Uber. Super sympa !
- Lui : il faut courir, il arrive déjà !
On s’engouffre en riant de joie dans l’Uber qui démarre en trombe. 100 mètres plus tard, on réalise qu’on n’est pas dans le bon Uber, retour piteux devant l’entrée de la soirée.
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   Échanges sur le coronavirus pendant le petit-déjeuner.
- Lui : il faut rester au moins 15 jours à l’hôpital si on l’attrape sous une forme sévère, le temps de guérir et de ne plus être contagieux.
- Moi : il y a du wifi ? #sensdespriorités
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   Le lendemain d’une soirée, écrire un petit mot sur l’événement Facebook pour féliciter les organisateurs, et s’étonner du nombre de CB, téléphones, et portefeuilles perdus. (Je ne suis pas la seule à perdre la tête dès qu’un DJ se met aux platines !). Et rire aussi (pardon, ce n’est pas très sympa), en voyant parfois un pantalon, une jupe oubliés, ou même un manteau en plein hiver.
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   Tester un autre type de soirée, et finalement, croiser plein de connaissances.
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   Etre convoquée au tribunal pour une formalité administrative, se sentir coupable dans la salle d’attente.
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   Les travaux... Suite à une fuite d'eau, il faut refaire la peinture d'un placard et des toilettes. Je traîne des mois, enfin le rendez-vous avec l'entreprise est pris ! Mais on ne m'avait pas prévenue que ça prendrait une semaine au mieux, et qu'il me faudrait vivre toutes fenêtres ouvertes en raison des odeurs de peinture ! J'aurais attendu juin, je n'étais plus à trois mois près... - Atchoum !
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   J’aime les soirées fetish et bdsm, et voilà que je découvre les soirées gothiques, electro, je les aime beaucoup aussi... ainsi que les les soirées costumées années 20, fifties... il va falloir faire des choix !
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   Quand des photographes réussissent à capter mes émotions dans mon regard, des sentiments, de l’admiration... (pourvu que je sois la seule à le remarquer ^^)
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   Se vanter de ne pas avoir eu un rhume de l’hiver, et ressentir exactement à ce moment-là un premier symptôme : gorge qui gratte, nez qui chatouille...
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   Fin février, toujours pas inscrite au sport, c’est mort.
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