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Clarissa Rivière
22 septembre 2018

Surfer sur la vague, suite

 

surf-signé

     Aujourd'hui, je me repose, je me prélasse... un lecteur m'a envoyé la suite de Surfer sur la vague
    Plusieurs lecteurs se sont plaints, à juste titre, que mon histoire manquait de sensualité, même si j'avais prévenu : je tentais une romance, un début en tout cas.
    L'un d'entre eux a joué le jeu en m'écrivant la scène érotique qui manquait cruellement... Merci Léo pour cette suite torride, pleine d'élan, de fougue, je me fais une joie de la publier ! :-)

    (J'aime lire des récits érotiques écrits par des hommes aussi, plonger dans leurs fantasmes plus intenses, plus sauvages, plus sexuels que les nôtres, sans généraliser bien sûr...)
    Cerise sur le gâteau, c'est aussi un ami, Jiwage, qui m'offre la photo d'illustration.
    - J'aime bien quand mes lecteurs et amis ont envie de jouer avec moi !

***
  

    Dans l’épisode précédent, Clémence a le coup de foudre pour le moniteur de surf de sa fille, elle réserve une leçon pour elle aussi, pour le revoir. Séduit à son tour, il choisit de lui offrir un café, à la place de son cours.

 

    Ils ont fini leurs cafés et se sont levés, un petit air de défi dans les yeux, plus rien n’avait d’importance sauf leur désir, leur attirance. Ils se sont retrouvés serrés dans la pénombre de la petite cabane du club de surf. Quand il posa sa main sur sa gorge toute fine, une main souple et ferme, Clémence crut défaillir, ses jambes se dérobaient, il la tenait, elle était sienne. Il l’attira vers ses lèvres, leurs bouches se frôlaient, son haleine caféinée l’enivrait, elle se laissait déborder par un flot de sensations, par son souffle, par ce baiser qui n’en était pas encore un.
    Il passa ses mains dans ses cheveux, tira un peu sa tête en arrière, tant pis pour sa coiffure ! Il voulait voir le désir dans ses yeux avant de l’embrasser d’un baiser long, chaud, tendre et envoûtant. Clémence aurait pu oublier le temps, l’espace, rester là longtemps, ses lèvres fondues dans les siennes, mais elle voulait plus. Elle s’agenouilla lentement, effleura son torse puissant, détailla ses abdominaux saillants, et leva les yeux vers lui. Elle fouilla les poches de son short de bain. Elle sourit de sa prévoyance quand elle devina un préservatif. Elle délivra son sexe impatient, l’empoigna vigoureusement et Clément gémit. Submergé de désir, il crut exploser. Il retint son souffle, ouvrit les yeux sur son univers familier, les combinaisons, les gilets de sauvetages, les planches de surfs, qui elles aussi, dans un tout autre registre, lui avaient donné tant de plaisir, de liberté, de sentiments de puissance. Il expira profondément. Clémence ne le branlait pas, elle regardait son sexe. Il pouvait presque sentir la chaleur de son regard. Elle s’en approchait, soufflait dessus, s’éloignait, et finit par lui passer la capote sans même le toucher.

    Elle l’électrisait, le rendait fou. N’y tenant plus, il la releva, la retourna, souleva sa jupe, écarta son maillot de bain et la pénétra sans ménagement. Clémence retint un cri, il aurait pu lui faire mal, mais excitée, mouillée comme elle était, il glissa en elle, leurs sexes s’accordaient, se remplissaient l’un l’autre.
    Il ondulait, elle s’abandonnait, il posait ses mains sur son cul, elle se cambrait, se contorsionnait pour admirer son beau visage dans l’action, puis fermait les yeux, concentrée sur ses sensations, leurs sexes imbriqués, son va-et-vient.
    Et tout chavira, elle chavirait, la terre chavirait, la plage, la cabane, les planches, les bodyboards, tout tremblait, tout tombait. Dans le feu de l’action, elle s’était agrippée à une planche et l’avait faite tomber, entraînant les autres comme des dominos. Clément les retenait, maître des lieux, de son matériel -ses jouets-, d’elle, de son corps. Il la baisait toujours, bandait dur, la protégeait des planches qui s’écroulaient sur eux.
    Ils riaient, elle se retourna vers lui, il la souleva comme une plume, elle enroula ses jambes autour de sa taille. Elle se sentait légère dans ses bras, il la pénétra, elle s’empala sur son membre avec délectation, lui griffant le dos de ses ongles manucurés. Elle ne touchait plus terre, elle s’envolait, atterrissait, s’envolait, s’enracinait, s’envolait, ils gémissaient, ils criaient : ils jouissaient… longtemps, les yeux dans les yeux, intenses, exaltés, inondés.

    Il la déposa délicatement à terre et ils se mirent à rire devant le désordre de la cabane. Dehors aussi, ça rigolait. Clément passa son short et sortit en courant. C’était l’heure du premier cours collectif, des gamins étaient venus chercher leur planche, et en entendant des gémissements, ils s’étaient rincé l’œil par le trou de la serrure. Clémence paniquait, encore groggy de leurs ébats, et si sa fille croisait un de ces ados, et si elle apprenait, et s’il fallait tout lui expliquer et si…
    Clément souriait, les mains sur les hanches, il regardait les gamins courir, les vagues, le soleil matinal. Une superbe journée de surf s’annonçait, et ce soir au crépuscule, pour la leçon de sa fille, il reverrait Clémence.

    Photo : Jiwage    
     Texte : Léo

 

 

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Commentaires
L
Merci Clarissa, pour cette publication et nos échanges de mails...et très bon choix d'illustration
Répondre
L
Très belle histoire... la fille et ses cours de surf servent d'alibi à la mère... Génial !
Répondre
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Clarissa Rivière
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