Les voeux
En triant des cartes de vœux inutilisées (achetées en vain chaque année, et dans l’espoir cette fois d’avoir le courage d’en envoyer), je suis tombée sur quelques cartes anciennes.
Au début du XXème siècle, on s’envoie des cartes postales comme on échange aujourd’hui des sms. Souvent, on écrit juste quelques mots à l’encre violette, parfois tout un roman en pattes de mouches à peine lisibles aujourd'hui.
Ces cartes naïves, désuètes, simplettes, avec leurs vers de mirliton cocasses à souhait sont un touchant témoignages du passé : déclarations d'amour brûlantes, préoccupations frivoles juste avant la guerre, amitiés de pensionnat... à chaque fois, un début d'histoire.
Pour les plus curieux, je recopie ici les poèmes (hum, hum). (Qui a dit qu’avant c’était mieux ? ;-))
Démobilisation
Viens vite la rejoindre au plumard
Pendant qu’on n’a pas trop à faire…
Après ça il sera trop tard…
Quand viendra la reprise des affaires
Poème d’amour
Ma chérie, il n’est pas de livre sur la terre
Qui traduise du cœur les secrets battements,
L’amour est un suave, ineffable mystère
Que n’expliquerons pas ces poèmes charmants
Elle était près de moi
Sa main prenait la mienne
De ce jour plein d’émoi
Toujours qu’il vous souvienne
J'en profite pour vous souhaiter une excellente année !