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Clarissa Rivière
12 février 2015

Le masque et la plume

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    Régulièrement, Cassandra Maraval nous lance des défis sur Facebook. Il nous faut alors concocter une photo qui colle au thème qu'elle nous propose et la poster sur son mur (Nous nous amusons toujours énormément. Certains ont un humour d'enfer, d'autres sont plus provoquants, moi je la joue plutôt "ingénue coquine", j’ai réunis mes participations ici). Cette fois, nous avons été invités à illustrer le thème « Desesperate housewife » (ou husband !), et j’avais envie de vous raconter la petite histoire de cette photo…

    Dès que j’ai appris le thème, j’ai tout de suite eu envie de poser avec un plumeau à l’ancienne, utilisé pour dépoussiérer les lustres, les bibelots fragiles… je me suis rendue chez mon droguiste préféré, celui vers qui je vais dès que j’ai un problème insoluble dans mon appartement. Il me dépanne toujours ! Cette fois, j’avais un peu honte de venir pour une demande aussi incongrue, mais je me suis forcée à pousser la porte, et demander mon fameux plumeau à la jeune vendeuse. Elle n’a pas eu l’air du tout étonnée. Elle a pris un air désolé pour me répondre. « On les a tous vendus ! Et le fabriquant a arrêté d’en faire… ». Le droguiste en chef surgit soudain de son arrière boutique et interroge son adjointe. Elle lui explique ce que je veux, et me voilà toute rougissante devant mon droguiste qui ne manque pas d’arguments. « Notre fournisseur n’en fabrique plus » regrette la vendeuse en haussant les épaules. Déjà, mon super droguiste se saisit de son téléphone, et me fait signe de patienter. Je reste coite, pleine d’espoir, tandis qu’il passe quelques appels. Cinq minutes plus tard, il raccroche et me regarde droit dans les yeux « vous l’aurez dans deux jours, ça ira ? »

   C’est parfait ! Je le remercie et m’enfuis sans demander mon reste.

    Le surlendemain, je suis fidèle au rendez-vous, et je repars le cœur en fête avec le plumeau de mes rêves. Une tige en bambou, et de magnifiques plumes de paon, marrons mordorées de vert, douces et légères, qui vont sans doute caresser autres choses que mes étagères… je me vois déjà allongée sur le ventre, nue, tandis que mon chéri fait courir le plumeau sur ma peau, m’arrachant des rires et des soupirs….

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    Il ne nous reste plus qu'à prendre la photo. Ce fut comme d'habitude, à l'arrache', le matin même, dix minutes avant qu'il ne doive partir pour son travail. J'ai retrouvé le petit tablier de soubrette rouge qui irait à merveille, mais il est tout chiffonné, au fond du coffre de déguisements... qu'à cela ne tienne, mon chéri s'empare du fer à repasser, en deux minutes, mon tablier d'opérette est comme neuf. J'aurais voulu prendre une photo tellement il était sexy en train de repasser ! Immense, penché sur le minuscule morceau de tissus rouge...

 

    Merci à mon ami de Facebook qui m'a donné le titre :-), et à cet autre ami qui m'écrit "je voudrais t'épouser, heu pardon, t'epousseter..."...

 

 

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Commentaires
J
elle me semble bien sage cette photo, pour ne pas dire....trop sage
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Clarissa Rivière
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