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Clarissa Rivière
1 juin 2012

Les motos me font rêver

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    En ce moment, Je manque de temps !

   Point de nouvelle histoire coquine à vous mettre sous la dent !

    Ce n'est pas l'envie ni l'imagination qui me font défaut... c'est le temps, qui manque cruellement, de plus en plus ... j'en ai de moins en moins pour rêvasser, fantasmer et écrire pour le plaisir...

    La vie réelle envahit mon temps libre et m'appelle avec insistance...

    En attendant, j'ouvre pour vous mon journal intime, et je vous livre quelques pages oubliées ...

*** 

   En ce moment, les motos envahissent mes pensées …

    A force de regarder des photos, de lire et d'écrire à leur sujet dans le cadre du livre sur lequel je travaille, un souvenir vient de remonter à la surface.

 

    Il y a des années, j'étais amoureuse en secret (et en vain) d'un beau collègue. Chaque matin, il venait au bureau en moto, une moto rouge, aux lignes magnifiques.

    J'avais parfois la chance d'arriver en même temps que lui et de l'admirer en cachette. Je voyais toute la scène au ralenti, comme dans un film. Le motard ne faisant qu'un avec sa monture, épousant ses formes, à demi couché le long de sa carrosserie.... évoquant des courses, la liberté, l'ivresse de la vitesse. Il arrivait doucement, lentement, sa machine ronflait à peine, sous employée, rongeant son frein. Il descendait de sa moto, s'en séparait à regret, superbe avec sa combinaison noire et son casque intégral. Il redevenait peu à peu un homme comme les autres, avec un effeuillage d'autant plus irrésistible qu'il le faisait machinalement, inconscient de l'effet qu'il procurait. Il retirait son casque, ébouriffait ses cheveux. Parfois, il m'apercevait du coin de l’œil et me lançait un large sourire craquant. Je me liquéfiais sur place, guettant la suite, sans oser m’approcher. Il se redressait, s'étirait, et d'un geste que je n'oublierai jamais, défaisait sa fermeture éclair jusqu'en bas. La combinaison tombait toute seule à terre, comme par magie, et le motard se métamorphosait, tel les super héros de mon enfance, en un jeune cadre dynamique, en costume cravate, élégant et terriblement sexy. Il ne lui restait plus qu'à remplacer ses bottes par des chaussures de ville, et sortir son cartable du coffre de sa moto. Sa transformation était achevée. Nul n'aurait pu soupçonner le motard rebelle derrière le jeune chef de produit aux lunettes rondes. Il paraissait candide et inoffensif sans son armure de cuir, plus mince aussi sans les protections intégrées. Il me plaisait tout autant.

    Il était difficile ensuite de partager le court voyage en ascenseur vers nos bureaux respectifs. Parler de la pluie, du beau temps, du dernier dossier, garder un air naturel, quand je fantasmais sur d'autres voyages, à toute allure sur sa moto, m'appuyant contre lui et le serrant fort, le nez dans son cuir. L'image de la fermeture éclair descendant rapidement de son cou à ses hanches ne quittait pas mes pensées.

   

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et moi je me verrais bien comme Trinity, dans Matrix :

 

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Commentaires
A
Ce geste si marquant, où le motard fait descendre le zip du haut en bas, n'est-ce pas ce qu'on appelle communément "fendre l'armure" ?<br /> <br /> <br /> <br /> A lire cette page, on se rend compte que, finalement, ce n'est pas Superman qui fait craquer les femmes. Non, c'est Clark Kent, mais parce qu'il est Superman.
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J
wouaaa,bien plaisante cette révélation sur les rêves d'une jeune femme" bien comme il faut"<br /> <br /> Je suis persuadé que ce journal a encore quelques pages à tourner et des moments intimes à révéler.
Répondre
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